All photos © Collection André Tahon
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André TAHON
21, Boulevard de Port-Royal 75013 - PARIS, FRANCE
E-mail : andre-tahon@wanadoo.fr
Créateur de rêves !
Well... André TAHON (his real name) was born in France, in the outskirts of Paris. As neither of André's parents or relatives were ever associated with the theatre world, no one in his family (nor even himself) ever presumed that he would some day be involved in a most extraordinary and unusual occupation : show business!
Mr. Tahon received his early education at Lycée Louis-le-Grand, in Paris. After graduation, he entered the School of Arts and Crafts Applied to Industry, studying various fields such as wood and stone sculpture, ceramics, furniture and letter design, printed fabrics and the like. He received the Diploma of Decorative Artist.
As a boy, André was fairly studious but also found time to be very active in the Boy Scouts and other youth activities, singing groups, dramatic art, folk dancing (which he was to develop as one of his most unequaled specialty with the "Marottes" in the Fifites), handicrafts, etc.
This is how, to acquire money to finance a camping trip, his Boy Scouts troop put on a neighbourhood show. André made some unusual characters and improvised an act. He did not realize at the time that it was the beginning of a career that was to bring him fame and success as well as take him around the world.
One afternoon, while performing in an amateur show, Mr. Tahon was spotted by the French talent scout Léo NOEL, who also owned the L'Ecluse nightclub in Paris: that's where André did his first professional appearance which was immediately acclaimed by the press.
Rapidly after this engagement André appeared in other Parisian nightclubs and music-halls, creating and changing characters, costumes and numbers for each new place. This is when he met with Michel BRANDT, a young musician from the Paris Conservatory of Music, who has been Mr. Tahon's musical director ever since. Combining their ideas and talents, they started to produce an important repertoire for André's "marottes", with folk dance tunes from various countries, classical music and original compositions. In 1958, they were awarded the Grand Prix du Disque for their first commercial recording Les Chansons de Papotin (Papotin being the witty fellow who introduces most of André's shows: as a mater of fact, he is the "stand-by" for the Master himself, in the Marottes World). That same year, André was awarded First Prize and Gold Medal at the First Worldwide Festival of Puppets Theatres in Bucharest (Romania).
At the same time, Mr. Tahon and his team began doing guest appearances on all major TV and variety shows throughtout Europe plus making commercial films in France, England, Germany and Italy (for soft drinks, candies, instant coffee, yogurt, mustard, biscuits, etc.).
In June 1959, André joined the Lido de Paris Show and went to Las Vegas, appearing at the Stardust for six months. He was also booked on the Ed SULLIVAN Show and the Dinah SHORE Chevy Show: that was Mr. Tahon's first trip to the United States.
André was then signed as a guest star to Victor BORGE's TV special Pontiac Star Parade, and shortly after to Johnny MATHIS, who gave him the opportunity to appear on stage throughout the States, Canada and the Orient.
Then Walt DISNEY himself became interested in entrusting André to put on a stage show at Disneyland (California) during the Summer of 1963: Papotin's Revue delighted thousands of spectators through 518 performances. The Radio City Music Hall called Mr. Tahon to New York for the Summer of 1964. It turned out to be a ten week run with PLOOM, the caterpillar, breaking all records of laughter and enthusiasm ever established by a guest artist since the theatre opened in the Thirties! While in the States, André taped nine shows with the Hollywood Palace, others with Steve ALLEN, and took part in big hotel shows in Las Vegas, Reno, Miami, Chicago, etc.
In 1967, Mr. Tahon came back to France to found his "company", putting together his own stage show, a kind of musical comedy, variety program linked with humour: he then toured Europe extensively (including Russia) and was a favorite of the Tivoli Summer season, in Copenhagen (Denmark), three years in a row, sharing the bill with no less than Ella FITZGERALD or Josephine BAKER !
Between tours, and always with Michel Brandt conducting the orchestra or writing new scores, André started a whole line of television co-productions, whether with the French National Network or private companies in France, Italy and Germany: adaptation of fairy tales as musical comedies, classical music specials for home video cassettes and DVD (such as Ploom, Peter and the Wolf, Carnival of the Animals, Nutcracker, Sourissimo, etc.) and many other comedy plots, always lavishly costumed and designed... for his principal motto is "entertainment" for all ages, an appeal to the "whole family" audiences.
Now Mr. Tahon is an active teacher in puppetry, conducting international workshops: his knowledge of four languages (French, of course, but also English, German and Italian) allows him to deal with a variety of audiences. He also gives lectures about his favorite subject, the "marottes", about which he is quite unfailing, relating professional anecdotes in his peerless sense of humour.
Moreover André has a hobby : cooking. He is hard to stop when explaining the subtleties of French cuisine, and even when he only gives the recipe of the "mayonnaise"... it's a show in itself !
Premières marottes !
Les débuts en amateur dans
le Scoutisme avec mes premiers Lutins - 1948
"Perrine était servante..."
Paris, juin 1948. On préparait les examens de fin d'année au Lycée Louis-le-Grand, mais je trouvais le temps, pour occuper mes loisirs et mes vacances, de me consacrer à l'encadrement d'un patronage du quartier où j'habitais alors, chez mes parents, près de La Motte-Picquet-Grenelle, dans le XVème Arrondissement. Les jeunes (Eclaireurs Unionistes) du Foyer Protestant de la rue de l'Avre, tout proche, m'avaient adopté sans façons. J'y avais trouvé une ambiance sympathique, bien que n'ayant pas la fibre religieuse et n'assistant pas au culte.
Nous étions toujours à la recherche de trois sous pour alimenter les bonnes oeuvres de ce Foyer : aussi, avec les Eclaireurs du quartier, nous avions projeté d'organiser une espèce de kermesse, avec divers stands... vous savez... la pêche à la ligne de canards en celluloïd, la pyramide de boîtes à renverser avec des balles de chiffons, la tombola... Les parents et amis devaient y être invités, nous comptions sur leur générosité pour assurer le succès de cette Fête des Miettes prévue pour le 6 juin.
Avec trois autres co-équipiers, nous avions même envisagé, pour corser un peu la manifestation, de présenter des chansons mimées, éléments infaillibles des feux de camp et fêtes scoutes, et qui venaient d'obtenir leurs lettres de noblesse grâce à quatre jeunes qui commençaient à se faire un nom... Les Frères Jacques ! Nous avions choisi, entre autres, Perrine était servante, cette vieille rengaine qui permettait d'en faire un sketch caricatural. Cela ferait un divertissement que l'on pourrait présenter plusieurs fois dans la journée, dans la grande salle du Foyer.
Cette idée fut acceptée d'emblée. Quelques semaines avant la date fixée, nous commençâmes les "répétition"... disons plutôt les réunions, afin d'en règler une mise en scène acceptable et de déterminer les éléments de costumes. Chacun y mettait beaucoup du sien, d'autant plus que nous ne pouvions nous retrouver que le soir, évidemment, à cause de nos occupations respectives : commerce, administration, études... Non seulement Perrine prenait forme, mais aussi Derrière chez nous et Le Sire de Framboisy, de vieux classiques ! Nous nous amusions beaucoup...
Toutefois l'adversité en avait décidé autrement ! Trois semaines avant la journée attendue, l'un des garçons se brisa bien malencontreusement la cheville : il était trop tard pour trouver un remplaçant au pied levé... c'est le cas de le dire ! Et nous essayâmes de répartir autrement, à trois, nos places et les parties chantées. Quatre jours plus tard, un deuxième se cassa le bras en glissant sur un trottoir ! Et la fatalité n'ayant pas dit son dernier mot, celui qui restait avec moi fut hospitalisé d'urgence, deux jours après, pour une opération urgente de l'appendice. Je me retrouvais donc seul, passablement dérouté, m'étant cependant engagé à présenter une sorte de "divertissement" au cours de la kermesse...
Mais, vous le savez... "scout toujours prêt !", et le hasard (ou serait-ce la fatalité, citée plus haut, qui avait déjà combiné son affaire ?) me mit entre les mains ce petit livre, devenu une Bible pour beaucoup : Comment construire et animer nos marionnettes ?, par Marcel Temporal. L'idée de passer de la chanson mimée à des marionnettes me sembla être une solution de sauvetage. Je me souvenais d'avoir eu, dans mon enfance, un choc théâtral, une sorte de fascinante révélation lorsque ma mère m'avait emmené voir Guignol en Afrique au Théâtre des Marionnettes du Luxembourg, mais je trouvais là, tombé du ciel, un manuel explicatif et illustré permettant à un amateur de trouver des "recettes" pour se lancer dans l'aventure...
Ainsi, tout naturellement, Perrine retrouva sa place de servante sous la forme d'une poupée sans doute malhabile mais efficace, et je complétai le programme avec l'adaptation (très personnelle !) de fabliaux et saynètes du Moyen Age, que nous étions en train d'étudier à Louis-le-Grand. J'en avais choisi deux : Le Dit des Perdrix et La Farce du Cuvier. La distribution n'était pas pléthorique, je pouvais manipuler tous les personnages les uns indépendamment des autres, car il n'y en avait jamais que deux en présence à la fois :
- Perrine était servante : Perrine, son amoureux, le curé.
- Le Dit des Perdrix : la femme, le mari, le curé.
- La Farce du Cuvier : Jacquinot et sa femme.
Les personnages furent rapidement confectionnés de bric et de broc dans des chiffons de récuparation : Perrine devenait les deux autres femmes par un changement facile de coiffure et foulards, Jacquinot jouait aussi l'amoureux par simple ajout d'un chapeau et d'une cape, et le curé... restait le même dans les deux scènes. Suivant les instructions de Marcel Temporal dans son livre, je trouvai moyen de mettre en place une sorte de "castelet", avec des tasseaux dépareillés et de vieux doubles rideaux, mais enfin l'ensemble tenait debout ! Après tout, cela ne devait servir qu'une fois...
Le Hasard et la Fatalité devaient regarder tous ces préparatifs d'un air malicieux, car cette mémorable fois, cette fois bien particulière, mise sur pied pour être unique, allait être bizarrement le point de départ de ma carrière, ce que j'étais bien loin de prévoir...
Mais n'anticipons pas trop vite !
Nous étions enfin le 6 juin : il faisait un temps splendide et la Fête des Miettes battait son plein. Il y avait affluence, les stands attiraient les chalands, à l'ombre des marronniers de la cour. Soudain, coup de sonnette impératif : la première représentation des Marionnettes de Grenelle, dont le nom avait été improvisé en dernière minute, allait avoir lieu. Quelques rangs de public se remplirent pêle-mêle dans la salle qui servait d'habitude au culte, et en avant le spectacle...
Lorsque j'y pense maintenant, je devais être complètement inconscient, dans un état second, provoqué par le désir de remporter le défi, de surmonter le trac, peut-être aussi soutenu par les fameuses "tripes" que j'allais mettre à rude épreuve : toujours est-il que je passais d'un personnage à l'autre, jouant au canevas, c'est-à-dire sans texte appris mais suivant une histoire établie, et faisant alternativement toutes les voix... Sans doute cela manquait-il un peu de discipline, de technique, mais l'objectif était atteint : les spectateurs étaient surpris mais enthousiastes, comme le confirmaient les rires et les applaudissements. A la sortie, les commentaires se propagèrent et il me fallut donner deux autres représentations dans l'après-midi, avec à chaque fois un public de plus en plus abondant... Heureusement qu'il ne s'agissait que d'une seule fois ! A ce moment-là, je ne me doutais pas que cela allait me mener pendant 50 ans à faire le Tour du Monde….
Amateur show
with my fisrt" Elves "- 1948
Perrine was a maid ...
1948 - premier spectacle en amateur
1952 - diplôme du Collège Technique des Arts Appliqués à l'Industrie
1953 - débuts professionnels au cabaret L'Ecluse, à Paris
1955 - débuts au music-hall à L'Alcazar de Marseille
1958 - Grand Prix du Disque (Académie Charles Cros) pour Les Chansons de Papotin, direction musicale : Michel Brandt.
- Premier Prix, Médaille d'Or au Festival mondial des Théâtres de Marionnettes, à Bucarest (Roumanie)
- passage à l'Olympia, l'Alhambra
1959 - débuts à Las Vegas (Nevada, USA) dans le spectacle du Lido de Paris
1960 - tournée des USA, Canada et Extrême-Orient
1961 - présentation à la Famille Royale d'Angleterre à l'occasion de la Royal Command Performance, au Prince of Wales Theatre de Londres.
1962 - retour à Las Vegas, dans le spectacle des Folies-Bergères,
puis Reno (Nevada)
1963 - débuts de Papotin's Revue à Disneyland (California, USA)
1964 - Radio City Music Hall à New-York (USA)
- Gala pour l'Ambassade de France à Washington (D.C., USA)
1965 - Miami, retour au Radio City Music Hall puis au Golden
Hotel de Reno
1967 - tournage de la série télévisée Sourissimo
1968 - tournée d'Union Soviétique
- seconde participation à la Royal Command Performance au
Palladium de Londres
1969 - Americana Hotel de San Juan (Porto-Rico)
- tournage de la série Pops-Parade à l'O.R.T.F.
- premier passage au Tivoli de Copenhague (Danemark)
- tournages de Pops-Noël, Pops-Nouvel An, Pops-Circus
et Le Mariage Forcé, de Molière
1970 - passage quotidien de Ploom à la Télévision
- création de La Compagnie André Tahon.... orchestre de 10
musiciens
- tournages TV : Pops-Parade, Ali-Baba, Le Joueur de Flûte,
La Princesse-Grenouille, Le Chat Botté
- retour au Tivoli de Copenhague
1971 - tournage TV : Papotin-Club
- série de représentations au Théâtre des Champs-Elysées, à Paris, avec orchestre
1972 - tournage TV : Le Rossignol
- première participation au Festival International de Ballet de Nervi (Gênes), Italie, avec les Danses Caractéristiques de Casse-Noisette
- Festival de Musique d'Israël
1973 - enregistrement des livres-disques Papotin raconte... : Cendrillon, Le Petit Poucet, Le Chat Botté, Le Petit Chaperon Rouge
- Chevalier du Tastevin
1974 - deuxième invitation au Festival International de Ballet de Nervi : création du Carnaval des Animaux
- retour au Théâtre des Champs-Elysées
1975 - tournage de la série TV Papotin & Co
- spectacles télévisés à Hambourg et Stuttgart (Allemagne)
1977 - tournage de la série TV Le Petit Monde d'André Tahon
1978 - première série de représentations sous chapiteau à Münich (Allemagne)
1979 - spectacles sous chapiteau à Zürich (Suisse) et Stuttgart (Allemagne)
- Festival de Musique d'Albi, Festival de Berlin
- Médaille d'Or de la Jeunesse, des Sports et Loisirs
1980 - série de représentations à Bobino (Paris)
- troisième invitation au Festival International de Ballet de Nervi : création du ballet Le Nain Vert
- tournage TV du programme A Chacun Sa Marotte...
1981 - tournage à Cologne (Allemagne) de la série TV Les Marottes de Monsieur André
- tournage de la série Spot-Marottes, interludes pour Antenne 2
- Chevalier dans l'Ordre National du Mérite
1982 - tournage des programmes vidéo Le Monde des Marottes et Pierre et le Loup
1983 - tournage des programmes vidéo L'Oiseau de Feu et Carnaval des Animaux
- création D'Eden à Babel au Festival d'Art Sacré en l'Eglise de
Saint-Germain-des-Prés
1984 - tournage de Ploom, série de 100 épisodes en vidéo, et du programme Casse-Noisette
- Chevalier des Arts et Lettres
1987 - reprise du ballet Le Nain Vert au Festival de Berlin et au Festival de Musique de Dresde (Allemagne)
1990 - enregistrement d'un CD Papotin raconte... : La Belle au Bois Dormant, La Princesse sur un Pois, L'Habit Neuf de l'Empereur, Barbe-Bleue.
1991 - tournage dans La Belle Histoire de Claude Lelouch
1996 - fabrication et animation des personnages de la Gondolière et du Sénateur dans L'Elixir d'Amour, de Donizetti, à l'Opéra-Comique, Paris.
1948 - first amateur show
1952 - graduated from the Technical College of Applied Arts in Industry
1953 - professional debut at the cabaret / club L’Ecluse in Paris
1955 - debut in the music-hall L’Alcazar of Marseille
1958 - Grand Prize in Recording Arts (Academy of charles Cros) for Papotin’s songs, musical direction : Michel Brandt.
- First Prize, Gold Medal at the World Festival of Puppet Theaters, in Bucharest (Rumania)
- performances at l’Olympia and l’Alhambra in Paris
1959 - debut in Las Vegas (Nevada, USA) in the show Lido de Paris
1960 - Show Tour across the USA, Canada and Asia
1961 - Presentation to the Royal Family of England at the occasion of the Royal Command Performance, at the Prince of Wales Theater in London.
1962 - return to Las Vegas, in the Folies-Bergères show, followed by Reno (Nevada)
1963 - debut of Papotin’s Revue at Disneyland (California, USA)
- several participations at the Hollywood Palace TV series
1964 - Radio City Music Hall in New York (USA)
- Gala for the French Embassy in Washington DC, (USA)
1965 - Miami Florida, return to Radio City Music Hall then to the Golden Hotel in Reno
1967 - Filming of the Sourissimo television series
1968 - Show tour across the Soviet Union
- second participation at the Royal Command Performance at the Palladium in London
1969 - Americana Hotel in San Juan (Porto-Rico)
- Filming of the series Pops-Parade at the ORTF channel
- First show at Tivoli in Copenhagen (Denmark)
- Filming of Pops-Christmas, Pops New Year, Pops Circus, and The Forced Marriage by Molière
1970 - Daily shows with Ploom on French Television
- Creation of André Tahon’s Company, with orchestra of 10 musicians
- TV shows : Pops Parade, Ali Baba, The Flute Player, The Frog Princess, Puss‘N Boots
- Return to Tivoli in Copenhagen
1971- TV show : Papotin Club
- first run of performances at the Theatre des Champs Elysées in Paris, with orchestra
1972 - TV show : The Rossignol
- first participation at the International Ballet Festival of Nervi (Gênes), Italy, with the Character Dances from Nutcracker
- Israel Festival of Music
1973 - recording of the record/books Papotin tells… : Cinderella, Tom Thumb, Puss ‘N Boots, Little Red Riding Hood
- Chevalier of Wine-tasting
1974 - second invitation to the International Ballet Festival in Nervi : creation of Carnival of the Animals
- return to the Theatre of Champs Elysées
1975 - filming of the TV series Papotin & Co
- television appearances in Hambourg and Stuttgart (Germany)
1977 - filming of the TV series The Little World of André Tahon
1978 - first series of shows under a circus tent in Münich (Germany)
1979 - shows under circus tent in Zürich (Switzerland) and Stuttgart (Germany)
- Music Festival in Albi, Berlin Festival
- Gold Medal of Youth, Sports, and Activities
1980 - Series of shows at Bobino (Paris)
- third invitation to the International Ballet Festival in Nervi : creation of the ballet The Green Dwarf
- Filming of the TV show To each his Marotte
1981 - Filming in Cologne (Germany) of the TV series The Marottes of Mr. André
- Filming of the TV series Spot-Marottes, clips for Antenne 2
- Chevalier of National Order of Merit
1982 - Filming of video programs The World of Marottes and Peter and the Wolf
1983 - Filming of video programs The Firebird and Carnival of the Animals
- creation of From Eden to Babel at the Sacred Art Festival in the Church of Saint-Germain-des-Prés.
1984 - Filming of Ploom, series of 100 episodes in video, and the program Nutcracker
- Chevalier of Arts and Letters
1987 - revival of the ballet The Green Dwarf at the Berlin Festival and at the Music Festival of Dresden (Germany)
1988 - creation of The Festival of Chantilly at the Casino Theatre in Enghien
1990 - recording of the CD Papotin tells… : Sleeping Beauty, The Princess and the Pea, The Emperors’ New Clothes, Blue Beard.
1991 - filmed in the movie The Beautiful Story by Claude Lelouch.
1996 - construction and animation of the characters of the Gondolière and of the Senator in Elixir of Love, by Donizetti, at the Opera Comic, Paris.
1998 – after fifty years of intense artistic activity, André Tahon put his suitcases down and has since dedicated himself to organizing workshops on the initiation to Marottes (creation, animation, etc…) open to amateurs as well as to professionals. He also hosts conferences on Marottes, illustrated with video and slide shows, full of anecdotes and souvenirs from his multiple tours.